LE CHÂTEAU DE SAINTE JULIE

MAISON FORTE qui date du XIIIème siècle, édifiée par les seigneurs de Coligny .Les écrits parlent de Hugues de Sainte Julitte en 1212.    De nombreux seigneurs en ont été propriétaires de cette maison forte. C’est en 1462 que Philippe II de Savoie , comte de Bresse est devenu seigneur du château de Sainte Julie (il était appelé aussi Philippe sans Terre). Il devient Duc de Savoie en 1496. Son histoire sera en lien avec la Chapelle Notre Dame de Lorette. Il est marié alors à Marguerite de Bourbon.

En 1585, le château sera reconstruit par Georges de Lyobard.  Il comprend alors deux tours rondes et des fenêtres à meneaux.

Le 21 mars 1680 le château devient la propriété de la famille Balme et ce jusqu’à la révolution : André Balme, secrétaire du roi au parlement de Metz fut anobli en mars 1698, Charles -Marie Balme (qui fut maire de sainte Julie en1791), puis Charles-Augustin Balme.

 

En 1824, le domaine est vendu à Jean-Marie Dupuys.

FRESQUE HÉRALDIQUE du château de SAINTE JULIE la FRESQUE HÉRALDIQUE

FRESQUE HÉRALDIQUE du château de SAINTE JULIE

datant du XVIIème siècle murale est peinte sur le manteau de la grande cheminée du château. Elle représente l’union de la famille Balme (André) et de la famille Trocu (Françoise). Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1984.

 Armoiries de la famille Balme : au premier, coupé, de gueules à  lion d’or, coupé d’azur, à une gerbe d’or, lié de sable. Au deuxième, de sable à un rocher d’argent percé au milieu de sable

Armoiries de la famille Trocu : d’argent, à la banque d’azur semée d’étoiles d’or

CHAPELLE NOTRE DAME DE LORETTE

CHAPELLE NOTRE DAME DE LORETTE

Elle fut érigée au 15 ème siècle.   A l’origine ce n’était qu’un modeste oratoire (la moitié de la chapelle actuelle).

A cette époque, Philippe de Savoie fit une chute de cheval  à un endroit proche du lieu où a été construite la chapelle. Son épouse Margueritte de Bourbon qui eut peur de le voir mourir fit le vœu de construire un oratoire et une église  à Brou s’il survivait. Il guérit mais hélas son épouse décéda en 1483. C’est donc sa seconde épouse Claudine de Brosse dite de Bretagne Penthièvre qui fit édifier la chapelle à l’endroit où son mari avait eu son accident. C’était au départ un petit oratoire : une voûte d’ogives sans ouverture.               Ce fut Marguerite dAutriche, belle fille de Marguerite de Savoie qui exauça le second vœu.                                                      En 1867, la chapelle a été agrandie, pillée, une statue de la mère et l’enfant était placée dans la niche sur la façade, elle a été remplacée par une peinture.